Boostez votre médiumnité

Christophe Jacob, médium et auteur de “Tous médiums !” et de “Tous éveillés !”, aux éditions Exergue, nous donne ses cinq meilleurs conseils. Par Anne-Claire Thérizols.

1 – Ouvrez vos chakras

Tous les médiums vous le diront : pour s’élever, il faut être ancré dans le sol, comme un arbre avec ses racines. La terre nourricière représente l’énergie yin, qui inscrit notre personnalité dans la douceur et la fertilité créatrice. Elle est reliée au premier chakra, celui de la sûreté, de la sécurité, de la confiance, de la survie, de l’argent, du foyer. L’exercice appelé « l’arbre médium » est donc particulièrement indiqué pour ceux qui ont du mal à garder les pieds sur terre, qui sont dans l’excès ou qui vivent des peurs liées à l’argent.

Concrètement, choisissez un arbre, en forêt de préférence ou à l’abri des regards, un arbre avec lequel vous développerez une « complicité » par résonance intérieure. Déchaussez-vous, car la plante de vos pieds doit être en contact direct avec la terre. Adossez-vous à cet arbre, les bras le long du corps et les yeux fermés. Prenez à trois reprises une grande inspiration, puis bloquez l’air trois ou quatre secondes avant d’expirer à fond. Ressentez votre voûte plantaire comme un prolongement des racines. Observez le faîte de l’arbre, symbole, lui, du prolongement de votre esprit.

Imaginez un flux de vie et d’amour s’infiltrer par vos pieds et, quand vous sentirez monter cette énergie le long de vos jambes, prononcez cette phrase – ou toute autre qui vous semblerait plus naturelle : « Terre, mère nourricière, irradie en ce corps les forces de vie par ta lumière. » Petit à petit, vos chakras s’ouvrent. Avec l’air, le vent, le chant des oiseaux… vous ne faites plus qu’un, et l’intuition est là. Profitez des beaux jours pour renouveler l’exercice sans modération !

2 – Faites le vide

Rien de tel pour solliciter son cerveau droit que de faire le vide, et même le « vide sidéral », selon Christophe Jacob ! Pour cela, il ne faut qu’éprouver une profonde envie de calme. Installez-vous confortablement, là où rien ni personne ne vous dérangera, avec une musique douce, par exemple. L’idée est de se sentir comme flottant dans l’atmosphère, protégé par un doux cocon pour mieux se connecter à l’immensité de l’univers et donc affûter sa médiumnité.

Pour cela, laissez-vous porter par la visualisation de l’espace. Imaginez que vous vous laissez dériver lentement dans le ciel, dans une immensité sidérale, tandis que la nature est aussi en vous. C’est le moment d’interroger votre présence sur terre, votre rôle dans l’univers, votre place dans l’immensité. Cette communion ne manquera pas de vous apporter, à défaut de réponses immédiates, des sensations d’apaisement à même de booster le cerveau droit.

3 – Dépolluez en profondeur

Le lâcher-prise et le calme mental sont nécessaires au développement de la médiumnité. Avant de vous coucher, faites le point de la journée écoulée afin de définir de nouveaux objectifs pour le lendemain. Repérez les points négatifs qui ont « pollué » votre journée – cet exercice peut aussi se faire par écrit – et imaginez que vous les mettez dans un ballon prêt à s’envoler. Avant de lâcher (symboliquement) celui-ci, prononcez à votre manière une phrase qui ressemblerait à : « Je rends à l’univers ce qui ne m’est plus utile et je l’en remercie. J’ai compris la leçon. » Imaginez ensuite les choses qui, à l’inverse, ont éclairé votre journée comme si elles étaient une eau limpide et purificatrice. Plongez alors dans cette eau, sa température est juste parfaite, vous ne faites qu’un avec cet élément. Vous voilà débarrassé des tensions inutiles. Et, surtout, votre faculté à créer une connexion positive entre vous et l’univers est gonflée à bloc !

4 – Apprenez à interpréter vos rêves

Nous fonctionnons tous par associations : on établit des liens personnels, uniques, entre un sujet et un objet, une émotion et un objet. Quand un enfant apprend à nager auprès d’un éducateur bienveillant, l’apprentissage se fait en douceur. L’enfant associera alors le contact de l’eau, et même la simple idée de l’eau, à une émotion agréable. Si au contraire il est poussé sans ménagement dans le grand bain, il y a fort à parier qu’il associera l’eau au danger.

De la même façon, nous pouvons interpréter nos rêves à l’aune de nos ressentis associatifs. Pour cela, il suffit de noter au fil de jours ses propres associations, avec des ressentis plus ou moins agréables liés aux objets rencontrés, aux personnes de son entourage, aux situations vécues, ou simplement imaginées. On sera alors en mesure d’interpréter le sens des rêves quand ces objets et ces sujets entreront en scène durant le sommeil.

5 – Entrez en connexion vibratoire avec les autres

L’idée est de s’entraîner à « sentir » les autres lorsque l’on se retrouve en présence de personnes que l’on ne connaît pas. C’est tout simple : au cours d’un repas, posez-vous des questions concernant les convives dont vous ne savez rien… Tentez de deviner leur métier, leur situation amoureuse, leur tempérament, leur histoire. Essayez ensuite d’obtenir – directement si l’ambiance s’y prête, ou bien indirectement – des réponses aux questions que vous vous êtes posées.

Cet exercice permet de développer le détachement mental dans un cadre collectif et d’affiner ce que Christophe Jacob appelle le « scanner intérieur », soit l’intuition profonde ! Un repas de ce type peut aussi être conçu comme un exercice, sciemment orchestré par un organisateur hôte avec des personnes volontaires pour jouer le jeu. Au fur et à mesure, vous remarquerez que vos questions s’affinent, et votre pertinence pourrait vous étonner !

« MON PENDULE N’EN FAIT QU’À SA TÊTE ! »

Pensez avec le cœur !

Drôle d’idée, tant nous sommes habitués à nous torturer les méninges, persuadés que les solutions surgiront d’un raisonnement infaillible ! Or qui n’a jamais testé les limites du cerveau gauche, épris de raison dès qu’un dilemme se présente ? Combien d’ongles rongés par impuissance, combien de brûlures d’estomac ? Alors Christophe Jacob nous conseille de lâcher le recours au savoir et à la volonté de maîtrise. Il nous invite à nous laisser porter, très naturellement, par notre foi en nous, en l’autre, à ne pas nous positionner comme victimes mais plutôt comme « apprenants de la vie ». En résumé, il s’agit de se déconnecter d’un ego négatif qui rumine pour accueillir en soi l’ego positif qui croit en l’harmonie universelle… et surtout la ressent !